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Cette recherche est une recherche-action qui a pour objectif d’étudier l’effet de l’utilisation de la carte mentale sur l’écriture d’une production de l’écrit en langue arabe chez les apprenants ayant une déficience intellectuelle légère intégrés dans une école régulière, au cycle 2 du primaire, âgés entre 10 et 15 ans. Dans le cadre de l’enseignement de l’arabe dans une école inclusive, nous avons remarqué, au fil des années, les grandes difficultés qu’éprouvent les apprenants ayant une légère déficience intellectuelle au niveau de la production de l’écrit en langue arabe, mentionnées dans le pré-test, bien avant l’adoption de la carte mentale. Après une étude préliminaire qui a révélé le manque d’organisation des idées de ces apprenants, nous avons choisi de travailler avec eux sur l’utilisation de la carte mentale dans la production de l’écrit. Ainsi, nous avons enseigné à neuf pré-adolescents, apprenants atteints de déficience intellectuelle légère, scolarisés au cycle 2 du primaire (EB4 à EB6), la construction d’une carte mentale avant la rédaction de leurs textes. Notre séquence pédagogique s’est faite en quatre moments: dans un premier temps, une familiarisation a été administré aux apprenants dans l’objectif de s’habituer à la forme et aux composantes de la carte mentale. Dans un deuxième temps, nous avons enseigné à ces apprenants la lecture d’une carte mentale aussi bien que la mémorisation de ses composantes déjà élaborée entre l’orthopédagogue et ses apprenants dans le but de rédiger leur texte. Dans un troisième temps, une expérimentation s’est réalisée tout en respectant les phases d’enseignement de la carte mentale et en prenant en considération les diverses dimensions, les critères de la carte mentale et les niveaux de complexités atteints par nos apprenants. Enfin, dans le quatrième temps, une évaluation des critères de la production écrite (posttest) et de la stratégie de production écrite power est appliquée. Nous avons remarqué que les productions de l’écrit des élèves se sont beaucoup améliorées lors de l’utilisation de la carte mentale et lors de la rédaction. Cependant, tous les élèves n’ont pas pu élaborer d’eux-mêmes les cartes mentales ni rédiger une production écrite. Huit d’entre eux ont exigé une aide de la part de l’enseignant afin de mieux organiser leurs idées dans la carte mentale et un d’entre eux a créé une carte mentale avant de rédiger un texte individuellement. Pour conclure, nous pouvons dire que les apprenants ayant une déficience intellectuelle légère intégrés au cycle 2 du primaire dans une école privée au Liban-Nord bénéficient de la carte mentale avant la rédaction d’un texte en arabe. Huit des apprenants écrivent partiellement une production écrite en arabe, à la suite de l’adoption de la carte mentale tandis qu’un des apprenants rédige un texte suite à une carte mentale autonome. De plus, nous avons cité les diverses limites et perspectives de notre recherche. (Résumé de l'auteur)