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The objective of this research is to retrospectively assess the effects of post-traumatic stress disorder (PTSD) among mothers, survivors of mass crimes in villages in Ramka region, seeking a correlation with the construction of insufficiently secure early mother-child bonds, predisposing the development of an insecure-type attachment in their children at the origin of their learning difficulties in primary cycle. The methodological device used is based on Kerns and Bacro attachment test and a projective graphic test (family drawing), offered to children, as well as an observation grid, filled in by teachers, in the form of a pre-established questionnaire evaluating pupils' academic performance, and the Post-Traumatic Checklist Scale, and administered to parents. This study fits in an attachments psychodynamic referential. We have chosen as the study area two primary schools in the daïra of Ramka, wilaya of Relizane, viz., Ramka and Souk El Haad schools. The target population consists of surviving mothers and their schooled children. The study is therefore based on a sample of 10 mothers, who were exposed to traumatic events, prior to their children’s birth and a ten-child sample aged between 09 and 11years. These pupils are distributed over two classes; 4th year and 5th year primary grade. Our results reveal a correspondence between maternal posttraumatic stress symptomatology scores and the attachment styles and academic performance of their children. (Published abstract)

Cette recherche a pour objectif d'évaluer rétrospectivement la prévalence des troubles de stress post-traumatique (TSPT), chez des mères au vécu traumatique non élaboré, survivantes des crimes de masse des villages de la région de Ramka, pour rechercher une corrélation avec la construction de liens précoces mère-enfant insuffisamment sécures, prédisposant le développement d'un attachement de type insécure chez leurs enfants à l’origine de leurs difficultés d’apprentissage scolaires en cycle primaire. Le dispositif méthodologique employé repose sur un test d’attachement (la version francophone du questionnaire de l'échelle de sécurité de Kerns (Kerns et al, 1996 ; Bacro, 2011) et une épreuve projective graphique (dessin de la famille), proposées aux enfants, ainsi qu’une grille d’observation, renseignée par les enseignants, se présentant sous la forme d’un questionnaire pré-établi évaluant les performances scolaires des élèves, et l’échelle de la PCLS (Post-Traumatic Checklist Scale), administré aux parents, visant à dépister les troubles de stress post-traumatique. Cette étude s’inscrit dans un référentiel psychodynamique attachementiste. Nous avons choisi comme terrain d’étude deux écoles primaires de la daïra de Ramka, wilaya de Relizane; école de Ramka et école de Souk El Haad. La population cible est constituée par les mères survivantes et leurs enfants scolarisés. L'étude est basée donc sur un échantillon de 10 mères, qui ont été exposées à des événements traumatiques, avant la naissance de leurs enfants et d’un échantillon constitué de leurs enfants au nombre de 10 enfants, (04 filles et 06 garçons), âgés entre 09 et 11ans. Ces élèves sont répartis dans deux classes ; (08 élèves) en classe de 4eme année primaire, et (02 élèves) en classe de 5eme année primaire, en retenant comme indicateurs cliniques: le traumatisme psychique maternel non résolu, l’attachement mère-enfant, les performances scolaires et la résilience parentale au vécu traumatique. Nos résultats révèlent une correspondance entre les symptomes sévères de stress post-traumatiques maternel antérieur, tel qu’évalué par la PCL-S, et les styles d’attachements insécures de leurs enfants. Des différences significatives sont aussi mises en évidence entre les enfants présentant des difficultés d’apprentissage scolaire associées à un attachement insécure et les enfants disposant d’une bonne adaptation scolaire, présentant une meilleure performance académique associée à un attachement sécure. Ces résultats valident la théorie qui part du postulat que l’acte d’apprendre s’appuie sur la construction d’une « base sécurisante » garante d’un attachement sécure entre l’enfant et sa famille. (Résumé publié)