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Close links between schizotypy and schizophrenia has been observed, particularly in terms of shared risk factors and common clinical dimensions. However, relationships between schizotypal traits or dimensions and minor psychological disorders and/or addictive disorders were suggested. Our objectives were to assess the schizotypy dimensions among a sample of university students and to explore the links between schizotypy dimensions and indicators of psychological distress. A cross-sectional study was conducted on volunteer students (n = 891, mean age: 20.56 ± 1.94 and 62% women). The assessment consisted of the Schizotypal Personality Questionnaire Brief-version (SPQ-B) and the General Health Questionnaire-12 items (GHQ-12) in their Arabic versions. The results found a mean total score for SPQ-B of 10.7 ± 4.1. The negative dimension of schizotypy had the highest sub-score. A positive correlation was found between the GHQ-12 total score and the SPQ-B scores. These correlations were found for the total SPQ-B score (r=0.35, P<0.001) and for the positive (r=0.11, P=0.001), negative (r=0.31, P<0.001) and disorganization (r=0.33, P<0.001) sub-scores. The use of psychoactive substances (cannabis, drugs or others) was reported by 4% of students. These psychoactive substances use was associated with the total score of schizotypy and especially with the disorganization dimension subscore. The association between schizotypal traits and psychological distress could lead to emergence of psychotic disorders, especially with psychoactive substances use, highlighting the importance of screening efforts in universities. (Published abstract)

Des liens étroits entre schizotypie et schizophrénie ont été observés notamment en termes de facteurs de risque partagés et de dimensions cliniques communes. Toutefois, des relations entre les traits ou les dimensions schizotypiques et les troubles psychologiques mineurs et/ou les troubles des conduites ont été suggérées. Nos objectifs étaient d’évaluer les différentes dimensions de la schizotypie chez un groupe d’étudiants et d’explorer les liens entre dimensions de la schizotypie et des indicateurs de la souffrance psychologique. Une étude transversale a concerné des étudiants volontaires (n=891; âge moyen: 20.56 ±1.94 et 62% de sexe féminin). L’évaluation a consisté en la passation du Schizotypal Personality Questionnaire-Brief version (SPQ-B) et du General Health Questionnaire-12 items (GHQ-12) dans leurs versions arabes. Le score total moyen pour le SPQ-B était de 10.7 ± 4.1. La dimension négative de la schizotypie avait le sous score le plus élevé. Une corrélation positive était constatée entre le score total du GHQ-12 et les scores de schizotypie; cette corrélation était constatée pour le score total de schizotypie (r=0.35; p<0.001) et pour les sous-scores de dimensions positive (r=0.11; p=0.001), négative (r=0.31; p<0.001) et de désorganisation (r=0.33; p<0.001). La prise de substances psychoactives (cannabis, médicaments ou autres) a été rapportée par 4% des étudiants et a été associée au score total de schizotypie et au sous score de la dimension désorganisation. L’association entre les traits schizotypiques et la souffrance ou la détresse psychologique pourraient favoriser l’éclosion des troubles psychotiques, surtout avec la prise de substances psychoactives, soulignant l’importance des efforts de dépistage en milieu universitaire. (Résumé de l'auteur)