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Cette recherche se propose d’étudier le rôle de l’éducatrice de la petite enfance en tant que facteur de synchronisation entre les rythmes biopsychologiques de l’enfant âgé de deux ans et les rythmes environnementaux au sein des garderies. Les rythmes spécifiques à cette tranche d’âge (veille-sommeil, faim-satiété, faible-forte vigilance) sont étudiés à travers un questionnaire destiné aux éducatrices (n=70) de 25 garderies du Mont-Liban. Les résultats montrent une tendance générale à adopter des réactions en faveur des rythmes endogènes, et qui seraient corrélées pour le rythme veille-sommeil avec le niveau d’études et l’expérience professionnelle des éducatrices, ainsi que le nombre des enfants par groupe. Pour le rythme alimentaire, lorsque le nombre d’enfants et d’éducatrices augmente dans le groupe, la tendance serait plutôt orientée vers le respect des rythmes exogènes. Quant au rythme relatif à la vigilance, les réactions sont orientées vers la modification de l’emploi du temps journalier selon les situations et les besoins de l’enfant. (Résumé publié)