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Cet article aborde la thématique de « l’échec scolaire et la question de l’engagement éducatif parental» au Maroc. Il tente, à travers l’étude de cas, de répondre à certaines questions : qu’en est-il aujourd’hui, après dix ans de mise en œuvre de la réforme éducative lancée au début des années 2000 et relayée par le Plan d’urgence (2009-2012), de la question de l’échec scolaire ? Les taux d’échecs scolaires ont-ils été réduits? Les parents se sont-ils impliqués dans les questions qui relèvent de l’école et qui concernent leurs enfants? Quelle corrélation peut-on faire entre la situation actuelle du rendement scolaire et celle relative à l’engagement éducatif parental? Quel modèle collaboratif théorique proposer pour améliorer la réussite scolaire et activer l’engagement éducatif parental? Placées dans leur contexte, la réponse à ces questions est étayée par les arguments théoriques puisées des champs de la psychologique, la sociologique, la politologie. L’approche méthodologique suivie, l’épistémologie contributive, développe le principe d’un dispositif qui oriente les pratiques personnelles et institutionnelles des acteurs vers la construction d’un style de travail collaboratif à même de refonder les liens entre l’école et les citoyens, les enseignants et les parents d’élève. Le but ultime de cette réflexion est de pouvoir spécifier l’hypothèse que nous formulons de la sorte : l’école peut constituer un espace institutionnel propice pour apprendre à travailler selon les principes de la démocratie, notamment à développer les capacités pour débattre raisonnablement et prendre des décisions concertées, volontairement choisies et acceptées en tant que possibilités inédites d’amélioration de l’échec scolaire et de l’engagement éducatif parental. (Résumé publié)